lundi 8 septembre 2025

PARLEZ-VOUS AKLO ?


 

Langage AKLO

(Encyclopedia Occultae, vol. XIII, fasc. II)

 

Désignation

Aklo, parfois orthographié Aklô, Aclo ou encore Haqlō, est considéré par divers érudits comme un idiome proto-linguistique lié à des traditions occultes pré-humaines.

Origine supposée

  • Les premières mentions apparaissent dans les manuscrits pnakotiques, d’où les commentateurs déduisent une transmission par les Anciens.
  • Dans l’Angleterre du XVIIe siècle, l’érudit Sir Amery Wendy-Smith (cf. Notes sur le Cromleck de Rennes-les-Bains) évoque l’Aklo comme une « langue de clefs », propre à ouvrir certaines visions interdites.
  • Arthur Machen (XIXe s.) fut le premier à employer le terme dans des récits fictionnels (The White People, 1899). Lovecraft et ses correspondants le reprendront, notamment dans The Dunwich Horror (1928) et The Haunter of the Dark (1935).

Caractéristiques

  • L’Aklo ne se présente pas comme une langue complète, mais comme un ensemble de formules, séquences et mots de pouvoir.
  • Sa structure serait non humaine, échappant aux catégories indo-européennes ou sémitiques.
  • Certains linguistes occultistes, tels que Jean-Charles Pichon ou Claude Arz, l’ont comparée à une algèbre rituelle, où les sons sont moins porteurs de signification que de vibration.
  • Des fragments recensés suggèrent une parenté avec le R’lyehian et le Tsath-y (dialecte de Yuggoth).

Fonction magique

  • L’Aklo est réputé altérer la perception du réel. Sa prononciation entraînerait des visions des Contrées du Rêve et, parfois, l’intrusion de présences extérieures.
  • Les textes apocryphes (Notes de Ferri sur le Necronomicon, Bulletin Wilmarth n° 7) le décrivent comme un pont phonétique entre l’esprit humain et les intelligences cosmiques.
  • Il sert notamment à :
    • convoquer les Serviteurs Innommés (Night-Gaunts, Byakhees, etc.),
    • sceller ou ouvrir des portails interdimensionnels,
    • encoder des formules dans des manuscrits ésotériques.

Témoignages

  • Le Dr. Laban Shrewsbury rapporte avoir entendu une « liturgie aklo » lors d’un rituel du Culte de Dagon en Nouvelle-Angleterre (cf. Cthulhu in the Necronomicon, ms. inédit, Arkham, 1931).
  • Des fragments phonétiques subsistent dans la tradition orale des montagnes d’Hyperborée, rapportée par Clark Ashton Smith.

Notes critiques

  • De nombreux chercheurs modernes estiment que l’Aklo n’est qu’une fiction littéraire, cristallisée par Machen puis Lovecraft.
  • Toutefois, la persistance de graphèmes identiques dans divers manuscrits apocryphes (Sussex, Sussex Illustrated, Pnakotoi, etc.) laisse ouverte l’hypothèse d’une substrat linguistique réel, peut-être pré-sapiens.

 

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