ANTOINE DE RUSSY
(ca. 1858 – ?)
Dernier héritier connu de la lignée créole des De Russy, propriétaires du
domaine de Riverside, situé non loin de Bridgetown, dans le Missouri.
Contexte historique et littéraire
Le nom d’Antoine de Russy apparaît pour la première fois dans la
nouvelle La Chevelure de Méduse (Medusa’s Coil, 1930 ; publiée
dans Weird Tales, janv. 1939), texte révisé presque intégralement par Howard
Phillips Lovecraft pour Zealia Bishop.
Le personnage est dépeint comme un vieil aristocrate déchu, survivant dans les
ruines de sa demeure, témoin d’événements surnaturels liés à la décadence de sa
propre famille.
Son récit, livré à un voyageur de passage, constitue l’une des plus frappantes
confessions du « cycle des lignées corrompues » inauguré par Lovecraft (Innsmouth,
Arkham, Exham Priory…).
Dossier biographique
- Nom complet : Antoine Marie de Russy
- Naissance : vers 1858, Louisiane / Missouri
- Formation : héritier d’une éducation française classique ; traditions catholiques et créoles
- Résidence : domaine familial Riverside, aux abords du fleuve Meramec
- Fils unique : Denis de Russy (1879-1923 ?)
- Belle-fille : Marceline De Russy (née inconnue), artiste parisienne
- Affaire connue : dite « Affaire de la Chevelure », mentionnée dans les Archives Wilmarth, vol. XIV (1934)
Analyse mytho-hermétique
Les éléments recueillis à Riverside — notamment des
fragments de correspondance et de volumineux carnets de Denis de Russy —
laissent penser à une contamination d’origine pseudo-biologique.
Le phénomène de la chevelure animée, décrit comme autonome et
prédatrice, correspond aux manifestations du type-Gorgon : C4, catégorie
« parasite ophidien semi-éthérique », déjà recensée dans les études de la
Golden Goblin Press sur les Mutations du Mythe.
La narration d’Antoine de Russy présente les symptômes classiques
de la culpabilité post-rituelle : hantise de l’hérédité maudite, fixation sur
la lignée et le sang, réclusion volontaire.
Son discours rejoint les observations faites sur les familles Marsh
(Innsmouth) et de la Porte (Arkham), où la transmission génétique
semble servir de vecteur aux entités non-humaines.
Travaux contemporains
Le chercheur François Lange, dans le cadre du Laboratoire Odésien de l’Impossible, mène actuellement une étude pluridisciplinaire intitulée
« Riverside : anatomie d’une malédiction héréditaire (Lovecraft, Bishop et la généalogie du monstrueux) ».
Cette recherche, croisant littérature, biologie symbolique et
folklore américain, vise à établir la possible filiation entre les « chevelures
vivantes » de Riverside et les entités polymorphes des cultes pré-humains du
Sud profond.
Les premiers résultats, encore confidentiels, seront présentés dans les Cahiers
du Laboratoire Odésien, tome VII (à paraître).



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