Le 18/11/2011 à 06h00
Non coupable." Le tribunal de police a rendu, hier après-midi,
sa décision concernant la plainte pour diffamation déposée contre
Alexandre Painco, maire de Rennes-le-Château.
La juridiction a déclaré "irrecevable" les demandes de dommages et intérêts du petit-neveu de l'abbé Saunière qui s'estimait diffamé dans une lettre du premier magistrat. Rappelons que le maire avait laissé entendre, dans un courrier adressé à d'autres héritiers de Béranger Saunière, que le requérant avait "récupéré" le missel de l'abbé lors de l'exhumation de son corps en 2004.
L'affaire avait été longuement plaidée le 15 septembre dernier,
donnant lieu à des passes d'armes entre l'actuel maire et son
prédécesseur Jean-François Lhuilet, alors premier magistrat de cette
commune lors de l'exhumation du corps du plus célèbre des Castelrennois.
La juridiction a déclaré "irrecevable" les demandes de dommages et intérêts du petit-neveu de l'abbé Saunière qui s'estimait diffamé dans une lettre du premier magistrat. Rappelons que le maire avait laissé entendre, dans un courrier adressé à d'autres héritiers de Béranger Saunière, que le requérant avait "récupéré" le missel de l'abbé lors de l'exhumation de son corps en 2004.
Publié le 19/11/2011 03:50 | La Dépêche du Midi
Le tribunal de police de Carcassonne a déclaré irrecevable la
plainte pour diffamation déposée par le petit neveu de l'abbé Béranger
Saunière contre le maire de Rennes-le-Château, Alexandre Painco. Ce
dernier avait accusé le plaignant dans des courriers adressés à d'autres
héritiers de l'abbé, d'avoir subtilisé le missel au cours du transfert
des restes du prélat, du cimetière dans son nouveau tombeau. Un fait
démenti par la dizaine de personnes présentes ce matin-là, dont le
sous-préfet de l'époque. Si ce jugement satisfait pleinement M.Painco, «
une décision sage et juste», il soulève dans ses conclusions quelques
questions qui égratignent, et le mot est faible, le droit du respect aux
défunts, l'inviolabilité des sépultures et des objets qui y ont été
déposés. En effet, le tribunal estime que «le fait de s'être emparé ou
d'avoir pris possession d'un objet perdu ou abandonné ne saurait
constituer, en l'absence d'autres accusations, une diffamation». Un
missel, un chapelet, un bijou, glissés dans un cercueil auprès du défunt
pour son ultime voyage, doivent-ils être considérés comme des objets
perdus ou abandonnés, que tout le monde peut s'approprier, au mépris du
respect des rituels funéraires, et de l'offense faite aux familles?
Faut-il conclure que désormais les biens affleurant au dessus des
tombes, au gré d'intempéries ou d'affaissements du sol, peuvent être
récupérés sans risque de détournement de vol par des collectionneurs peu
scrupuleux, qui se trouveraient alors dans leur droit? Un jugement
consternant.
1 commentaire:
Mais - ou est le missel?
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