lundi 7 novembre 2011

REVISONS LE NECRONOMICON

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Le nécronomicon



« N’est pas mort ce qui a jamais dort,
Et au long des ères peut mourir meme la mort. »

Abdul Al-Hazred.
Le titre original était Al-Azif , Azif étant le terme utilisé par les arabes pour désigner le bruit nocturne (produit par les insectes )supposé être le murmure des démons.
Composé par Abdul Al-Hazred, un poète fou de Sanna, au Yémen, qui aurait vécu à l’époque des califes Omeyyades, vers l’an 700. Il visita les ruines de Babylones et les souterrains secrets de Memphis et passa dix années dans la solitude du grand désert au sud de l’arabie, le  » Roba El-Khaliyed  » ou espace vide des anciens et le  » Dahna  » ou desert écarlate des arabes modernes. On dit que ce désert est habité par des esprits qui protègent le mal et des monstres de mort.
Ceux qui prétendent y avoir pénétré racontent qu’il s’y produit des choses étranges et surnaturelles. Pendant les dernières années de sa vie , al-hazred vécut à Damas, où il écrivit le Necrononicon et où circulent des rumeurs terribles et contradictoires concernant sa mort ou sa disparition, en 738.
Son biographe du XIIe siècle, Ibn-khallikan, raconte qu’il aurait été saisi en plein jour par un monstre invisible et dévoré de façon horrible devant un grand nombre de témoins glacés de peur. On raconte aussi beaucoup de choses sur sa folie. il prétendait avoir vu la fameuse Irem, la cité des piliers, et avoir trouvé sous les ruines d’une certaine cité du desert , les annales et les secrets d’une race plus ancienne que l’humanité. Il fut un musulman peu zélé, adorant des entités inconnues qu’il nommait Yog-Sothoth et Cthulhu.
En 950,le Azif qui avait circulé en secret parmi les philosophes de l’époque, fut secrètement traduit en grec par Theodorus Philetas de Constantinople, sous le titre de Necronomicon. pendant un siècle, à cause de lui, se déroulèrent certaines expèriences terribles, de sorte que le livre fut interdit et brulé par le patriarche Michael.
Après cela on n’en parla plus que furtivement mais en 1228, olaus wormius en fit une traduction latine , qui fut imprimée deux fois, l’une au XVe siècle , en lettre noire en allemagne vraisemblablement et l’autre au XVIIe en espagne.Les deux éditeurs ne portaient aucune mention particulière et c’est seulement par leur typographie qu’on peut supposer la date et le lieu de leur impression.
L’ouvrage dans sa version grecque comme dans sa version latine fut interdit par le pape Gregoire IX en 1232 , peu après sa traduction en latin qui avait attiré l’attention . l’édition originale avait été perdue à l’époque de Wormius, aucune trace de la version grecque , imprimée en italie entre 1500 et 1550, depuis l’incendie de la bibliothèque d’un certain habitant de salem en 1692 . Il y aurait également une traduction faite par le DR Dee, qui ne fut jamais imprimée et dont des fragments viendraient du manuscrit original. Des textes latins qui restent l’un serait enfermé au British Museum et l’autre est à la bibliothèque nationale de paris. Une édition du XVIII e siècle est à la bibliothèque de widener à harward et une autre à l’université de miskatonic de arkham. il existe certainement de nombreuses autres copies secrètes . l’ouvrage est sévèrement interdit dans la plupart des autorités et par toutes les branches des églises organisées . sa lecture entraine des conséquences désastreuses.

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